Le rapport récent des Jardins botaniques royaux de Kew (RBG Kew) met en lumière les menaces croissantes qui pèsent sur les plantes médicinales. Selon le rapport, le risque d’extinction de ces plantes a presque doublé au cours des quatre dernières années, passant de 21 % à 39,4 %. Ce chiffre alarmant inclut même 4 000 nouvelles espèces qui sont également menacées.
Les plantes médicinales jouent un rôle essentiel dans la santé humaine, en fournissant des remèdes naturels pour traiter un large éventail de maladies. Cependant, cette richesse de la nature est en danger, ce qui a des conséquences potentiellement désastreuses pour la médecine traditionnelle et la santé globale.
Le rapport souligne que notre monde néglige le potentiel des plantes et des champignons pour résoudre des problèmes cruciaux tels que la sécurité alimentaire et le changement climatique. Les plantes médicinales sont souvent utilisées pour développer de nouveaux médicaments et traitements, mais si ces plantes disparaissent, nous perdrons une source précieuse de remèdes naturels.
Il est essentiel de protéger les plantes médicinales et de prendre des mesures pour prévenir leur extinction. Cela nécessite une collaboration internationale, des politiques de conservation efficaces et une sensibilisation accrue à l’importance des plantes médicinales dans notre société.
Les Jardins botaniques royaux de Kew jouent un rôle clé dans la préservation des plantes médicinales en conservant des collections de plantes rares et en menant des recherches sur leur conservation. Cependant, il est crucial que nous tous, en tant que société, prenions également des mesures pour soutenir la préservation de ces plantes précieuses.
En conclusion, les menaces qui pèsent sur les plantes médicinales au Jardins botaniques royaux de Kew sont alarmantes. Il est impératif de reconnaître leur importance et de prendre des mesures pour les protéger et prévenir leur extinction. La préservation des plantes médicinales est essentielle pour notre santé et notre bien-être à long terme.
Les traitements naturels sont en voie de disparition
Selon un rapport récent, les Jardins botaniques royaux de Kew ont identifié 723 plantes médicinales qui risquent de disparaître. Parmi celles-ci, on retrouve des espèces comme la colchique de Corse, connue pour ses propriétés diurétiques, analgésiques et anti-inflammatoires, ainsi que le maceron perfolié, réputé pour ses vertus antiscorbutiques, stomachiques et diurétiques. Il est également préoccupant de constater que seulement six espèces de champignons médicinaux ont été évaluées, dont le polypore du mélèze, dont les propriétés antimicrobiennes sont à la limite de l’extinction dans les Alpes françaises et suisses. La disparition de ces plantes nous priverait de nombreuses possibilités de médication, tant pour aujourd’hui que pour l’avenir. De plus, il est important de noter que certaines espèces non découvertes ont déjà disparu, emportant avec elles leur potentiel médicinal. C’est pourquoi il est essentiel de développer et de soutenir la recherche scientifique sur les propriétés des plantes, ainsi que de poursuivre les efforts pour découvrir de nouvelles espèces.
Plantes menacées par la surutilisation
Le rapport souligne également que l’augmentation du nombre de personnes souffrant de maladies chroniques a contribué à l’utilisation et à l’étude des plantes médicinales, avec des conséquences positives et négatives. Malheureusement, cela a entraîné une surexploitation des plantes médicinales et leur utilisation non durable. En effet, le rapport estime que quatre milliards de patients, en particulier en Afrique du Sud, dépendent des herbes médicinales comme première source de remèdes.
Cependant, les Jardins botaniques royaux de Kew pensent que nos sociétés contemporaines sont en mesure de trouver des solutions à ce problème. Le Dr Melanie-Jayne Howes affirme que les avancées scientifiques offrent des opportunités pour trouver des moyens plus durables de découvrir de nouveaux remèdes naturels, tout en préservant la biodiversité. Il est donc possible d’harmoniser l’utilisation thérapeutique des plantes médicinales et leur conservation.
Plus que des remèdes : les multiples bienfaits des plantes médicinales
Les plantes médicinales au Jardins botaniques royaux de Kew sont confrontées à de nombreuses menaces d’extinction. La destruction de leur habitat naturel, la surexploitation, le changement climatique et la perte de biodiversité sont autant de facteurs qui mettent en danger ces plantes précieuses.
Selon un rapport récent de Kew, il existe plus de 7 000 plantes comestibles qui pourraient nourrir les générations futures. Pourtant, seulement 15 plantes représentent actuellement 90 % de la consommation alimentaire mondiale. Cette monoculture intensive menace la biodiversité et rend également l’agriculture vulnérable aux changements climatiques.
En plus de leur potentiel alimentaire, les plantes jouent également un rôle clé dans la production de biocarburants. Cependant, leur utilisation optimale reste à réaliser.
La diversification de notre alimentation et la préservation de la biodiversité sont essentielles pour répondre aux défis climatiques, alimentaires et énergétiques auxquels nous sommes confrontés. D’ici à 2050, la population mondiale atteindra 10 milliards de personnes, et il est crucial d’explorer les différentes plantes qui pourraient contribuer à notre nutrition.
La sauvegarde de la biodiversité, des plantes et des champignons représente une opportunité immense pour notre génération. Cependant, nous devons agir rapidement pour prévenir leur extinction et exploiter pleinement leur potentiel.
Pour en savoir plus sur les menaces qui pèsent sur les plantes médicinales au Jardins botaniques royaux de Kew, vous pouvez consulter le rapport 2020 de Kew sur l’État des Lieux Mondial des Plantes et des Champignons. De plus, un symposium en ligne se déroulera les 13, 14 et 15 octobre pour discuter des résultats de ce rapport.
Il est important de souligner que les informations fournies ici ne remplacent en aucun cas une consultation ou un diagnostic médical professionnel. Il est toujours préférable de consulter un médecin ou un professionnel de la santé pour évaluer votre état de santé.
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